Les colloques organisés par le CMLO touchent des facettes inédites de la réflexion sur la littérature orale.

Recherche, valorisation et trasmission

Depuis sa fondation, l’action du CMLO est basée sur une recherche innovante au sujet de la littérature orale. Ce travail d’enquête scientifique a toujours été accompagné par l’expérience artistique des conteurs et la pratique des professionnels qui font recours à la littérature orale.

Les colloques, à l’instar des séminaires, sont des moments privilégiés pour la construction d’une réflexion partagée. Des spécialistes de différentes disciplines interviennent et échangent autour de sujets qui enrichissent l’approche multidisciplinaire du CMLO à la littérature orale.

Ces échanges, bien que pas encore numérisés dans leur totalité, sont disponible au centre de documentation du CMLO. Ici, conteurs, artistes, passionnés et chercheurs pourront accéder à certaines de ces précieuses ressources.

LES COLLOQUES DU CMLO

Oiseaux qui volent comme les paroles transmisent dans la littérature orale

Colloque

Grand Sud

par Marc Aubaret

Dans notre monde où la rationalité semble dominer toute chose, des images, des symboles et des valeurs animent notre vie imaginaire. De tout temps, l’homme a eu besoin de produire des mythes qui nouent l’actuel à la trame de l’originaire, et des textes qui s’adressent à l’inconscient. Le conte pose sous une forme symbolique des problèmes de relations humaines qui préoccupent toutes les sociétés et il tente d’y répondre d’une manière qui varie selon les cultures. Dans notre société, le conte retrouve aujourd’hui plusieurs de ses fonctions (pédagogiques, artistiques ou thérapeutiques) et il est utilisé du jardin d’enfants à l’université.

Il nous a semblé important de faire le point sur la perception de cette expression dans notre société occidentale et de nous interroger, avec les participants de cette rencontre, sur son renouveau et sur les réponses qu’elle peut apporter  à l’homme dans son désir de compréhension du monde contemporain…

Les  invités :

Edith Montelle.– Bernadette Bricout – Jean-Noël Pelen – Henri Cazaux.- Françoise Diep

 

21,_22 et 23 mai  1993. A Alès. Organisé par Parole d’Alès.

Mémoires à partager

1 janvier 2000 - 17 octobre 2004

1996

Colloque Régional de la littérature orale.

de 1994 à 1996 le C.M.L.O a répertorié les différentes personnes qui utilisaient la littérature orale en Languedoc Roussillon. En Juin  1996 il rassemble plus de 120 personnes, au Chaix du  Terral à Saint Jean de Védas  pour  faire un point  sur les besoins de chacun et présente l’édition du « répertoire des compétences en littérature orale en Languedoc Roussillon.

Mémoires à partager

1 janvier 2000 - 17 octobre 2004

Un oiseau libre comme l'air des mots transmis dans la littérature orale

Colloque

Regard sur le conte et le conteur. De la narration à la dramaturgie.

 

Regard sur le conte et le conteur.  De la narration à la dramaturgie.

21-22 Novembre 1997. La Chartreuse de Villeneuve les Avignon.  Centre national des écritures du spectacle vivant.

Texte de Présentation.

Aujourd’hui, l’Art du conte s’exprime de façon très diverse, pour des publics  dont les attentes  sont parfois très différentes. Mais une chose est certaine, les conditions d’expression de cet art n’ont plus grand chose à voir avec celle du conteur traditionnel.

Le conteur devient un artiste qui, pour s’exprimer, est de plus en plus dans l’obligation d’occuper des lieux de spectacles institués. D’ailleurs, son statut quand il est professionnel, n’est-il pas celui d’ « artiste dramatique » ? Qu’est-ce que cela change dans sa façon de conter ? Son art doit-il obligatoirement se transformer ? Doit-il s’adapter à l’art dramatique ? Sa technique de narrateur est-elle suffisante pour occuper les lieux traditionnels de la représentation ? Doit-il inventer des formes nouvelles pour transmettre le répertoire ? Doit-il inventer un répertoire plus adapté  à notre société contemporaine ? « Le conte disait Geneviève Calame Griaule lors d’un colloque, est le reflet de la société. Quand la société change, il change avec elle ». Ceci veut-il dire que les « néo-conteurs » doivent savoir réactualiser leur art ? (Marc Aubaret)

Les Invités au Colloques :

Jean Caune. (Professeur de communication université de Grenoble)– Philippe Hottier (Comédien) – Pierre Laurence (Ethnologue) – Maria Patrini (Chercheur EHESS) –  Jean-Yves Picq (Auteur, metteur en scène, comédien) – Henri Touati (Directeur de la « Maison des arts du récits » à St-Martin d’Hère) – Catherine Zarcate (Conteuse) – Bruno de la Salle (Conteur et directeur fondateur du CLIO – Christian Montelle (Professeur de Français travaille sur la littérature orale depuis de nombreuses années) – Jean-Noël Pelen (Ethnologue) – Pierre Péju (Auteur de nombreux ouvrages relatifs au conte) – Catherine Zambon (Auteur, metteur en scène, comédienne) – Marc Aubaret (Directeur du CMLO) – Daniel Girard (Directeur de la Chartreuse de Villeneuve les Avignon.

Voir dossier N°7. 1997.

Aujourd’hui, l’Art du conte s’exprime de façon très diverse, pour des publics  dont les attentes  sont parfois très différentes. Mais une chose est certaine, les conditions d’expression de cet art n’ont plus grand chose à voir avec celle du conteur traditionnel.

Le conteur devient un artiste qui, pour s’exprimer, est de plus en plus dans l’obligation d’occuper des lieux de spectacles institués. D’ailleurs, son statut quand il est professionnel, n’est-il pas celui d’ « artiste dramatique » ? Qu’est-ce que cela change dans sa façon de conter ? Son art doit-il obligatoirement se transformer ? Doit-il s’adapter à l’art dramatique ? Sa technique de narrateur est-elle suffisante pour occuper les lieux traditionnels de la représentation ? Doit-il inventer des formes nouvelles pour transmettre le répertoire ? Doit-il inventer un répertoire plus adapté  à notre société contemporaine ? « Le conte disait Geneviève Calame Griaule lors d’un colloque, est le reflet de la société. Quand la société change, il change avec elle ». Ceci veut-il dire que les « néo-conteurs » doivent savoir réactualiser leur art ?

Colloque

Rendez vous conte

2009 – 2010.

Colloque de Limoux.

Rendez vous conte. Rencontres de Limoux 20 et 21 mars 1999.

Texte de Présentation.

Les répertoires de conteurs sont, aujourd’hui, plus souvent issus de l’écrit que de la transmission orale, mais la plupart  de ces écrits n’émanent pas du néant, ils ont une histoire.

Cette dernière commence avec la transmission du récit dans une société où la tradition orale est encore vivante. Elle se prolonge  avec l’arrivée  du collecteur qui recueille la parole du conteur et la fixe  par écrit ou sur un support audio-visuel. La narration devenue texte, la voilà soumise à l’analyse, et au classement par les chercheurs. Puis, cette parole poursuit son chemin. Sa rencontre avec un écrivain, un éditeur, un libraire, des lecteurs, le fait entrer en littérature où elle restera parfois très longtemps. Jusqu’à ce qu’un jour, séduisant un conteur, elle retourne à l’oralité pour le plus grand plaisir des publics de veillée ou de festival.

Les participants à cette rencontre nous informerons sur cette chaîne complexe. Au centre de la réflexion deux questions : Qu’est-ce que le conteur contemporain transmet d’une tradition ? Que nous dit la littérature orale de la société d’aujourd’hui ? (Marc Aubaret)

Les invités.

Josiane Bru : (ethnologue) – Maryvonne Gaillard (Libraire spécialisée en littérature orale « Le Gué aux Biches ») – Isaure  Gratacos (ethnologue) – Alain Le Goff (Conteur) – Edith Montelle (Conteuse et chercheuse auteur de plusieurs ouvrages sur le conte) – Françoise Morvan (Traductrice et chercheur à soutenue sa thèse sur le folkloriste François-Marie Luzel) – René Pinies (Directeur du GARAE )  – Marc Aubaret (Ethnologue directuer du Centre Méditerranéen  de Littérature orale).

Voir dossier 54 1999. Transcriptions partielle effectuées.

Les répertoires de conteurs sont, aujourd’hui, plus souvent issus de l’écrit que de la transmission orale, mais la plupart  de ces écrits n’émanent pas du néant, ils ont une histoire.

Cette dernière commence avec la transmission du récit dans une société où la tradition orale est encore vivante. Elle se prolonge  avec l’arrivée  du collecteur qui recueille la parole du conteur et la fixe  par écrit ou sur un support audio-visuel. La narration devenue texte, la voilà soumise à l’analyse, et au classement par les chercheurs. Puis, cette parole poursuit son chemin. Sa rencontre avec un écrivain, un éditeur, un libraire, des lecteurs, le fait entrer en littérature où elle restera parfois très longtemps. Jusqu’à ce qu’un jour, séduisant un conteur, elle retourne à l’oralité pour le plus grand plaisir des publics de veillée ou de festival.

Mémoires à partager

1 janvier 2000 - 17 octobre 2004

Hirondelle qui vole comme des paroles transmises oralement et étudiées au CMLO CC BY PCH.vector

Colloque

POUR UNE MÉMOIRE ORALE DE L’IMMIGRATION ET DE L’INTERCULTURALITÉ SUR LE TERRITOIRE ALESIEN

 

Suite aux séminaires MOTI, l’équipe du CMLO exposera le compte-rendu des recherches menées dans le cadre du projet Mémoires Orales Territoriales et Immigration.

Toutes les personnes ayant contribué à cette recherche ont été vivement conviées à venir participer à ces rencontres.

Aujourd’hui, en France comme dans la plupart des pays occidentaux, l’interculturalité est une réalité. Le bassin alésien vit cette interculturalité depuis déjà plus de 150 ans.
Depuis 2000, le CMLO a mené une recherche sur l’histoire et les composantes de cette interculturalité. Les migrations et immigrations successives, engendrées par les besoins en
main d’œuvre des industries traditionnelles de ce bassin sont fondatrices de cette interculturalité. Les conséquences directes et indirectes sur les représentations identitaires de
ce territoire sont importantes et ont été au cœur de la recherche du CMLO.


Pour partager ces premières conclusions avec les habitants de l’ancien bassin houiller des Cévennes et avec l’ensemble des participants à ce projet, le CMLO organise du 8 au 10
octobre 2008 un colloque ouvert gratuitement à tous.

Vidéos sur le sujet

Un monde sans merveilleux est un monde mort.

« Si durant toute sa vie l’homme devait s’en tenir au connu, rester limité au petit groupe de phénomènes qu’il sait, par éducation et atavisme, relier entre eux et constituer en un réseau de relations, ce filet purement utilitaire ne pourrait manquer de devenir un piège d’ennui, une prison sans désirs dans laquelle il serait condamné à pourrir enchaîné, entre le pain noir et l’eau croupie de la logique. »
Michel Leiris, Le Merveilleux, Didier Duvillez Éditeur, 2000