Si l’inscription des contes dans des univers culturels différents y impose d’évidentes variations, il est cependant deux niveaux où l’on peut repérer des universaux :
« Le conte, écrit Geneviève Calame-Griaule, véhicule un message qui s’adresse au plus profond de l’homme et qui répond aux questions que se posent, souvent à leur insu, les sociétés humaines » ; ces questions « constituent les noyaux résistants que l’on retrouve dans le monde entier » ; de plus poursuit-elle, ces interrogations fondamentales « empruntent le langage de l’image », mode d’expression symbolique où peuvent également se rencontrer certaines constantes ; par-delà le code propre à chaque culture se révèlent en effet des motifs, des personnages des objets qui, « lorsqu’il appartiennent aux noyaux résistants (…) conservent la même fonction ».
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