"Conter aux très jeunes enfants" - Initiation et perfectionnement - Françoise Diep, formatrice

Conter aux très jeunes enfants

Conter aux très jeunes enfants de la naissance à 5 ans est une expérience à la fois tentante et déroutante : c’est un public face auquel il faut trouver sa juste place, et dont il est difficile d’appréhender les centres d’intérêt ainsi que les modes d’écoute, de communication et de rapport à l’imaginaire.

Françoise Diep propose de se former à conter auprès de ce public spécifique en deux sessions de 3 jours espacées de deux mois soit 6 jours de formation.

Il est possible de participer aux deux sessions ou à une seule selon le degré d’expérience. Dans ce cas , consulter la formatrice qui vous conseillera.

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La Formatrice

Françoise Diep

Compétences :

Comprendre et identifier les caractéristiques de ce public ;
Concevoir et mettre en œuvre une séance de conte auprès de ce public spécifique;
Situer la juste place de la conteuse ou du conteur vis-à-vis de ce public, des organisateurs et des adultes-référents;
Organiser des séances de contes selon l’âge des enfants concernés, les structures d’accueil ou de spectacle.

Objectifs :

Cette formation s’adresse à tous ceux, professionnels de la petite enfance ou non, qui peuvent être amenés à conter au très jeune public de la naissance à 5 ans.

Elle vise à :

Mieux connaître ce public et ses spécificités à partir de quelques éléments de base sur le développement de l’enfant et de partages d’expériences.
Explorer le rôle du conte et des diverses formes de la littérature orale dans les apprentissages, la construction de l’identité et le rapport à l’imaginaire autrefois et aujourd’hui, et en approcher les enjeux contemporains.
Découvrir le répertoire disponible
Expérimenter diverses façons de le transmettre, avec ou sans supports.
Échanger entre stagiaires les richesses de chacun.e selon les cultures, les langues, l’histoire.
Réfléchir sur l’organisation pratique d’une séance de contes selon l’âge des enfants concernés et les structures d’accueil ou de spectacle.
Cerner la juste place du conteur vis-à-vis de ce public, des organisateurs et des adultes référents, ainsi que l’argumentation à développer en amont et en aval des séances pour que chacun trouve son conte/compte dans cette rencontr

Contenu :

Durant ces six jours, il s’agit de donner des pistes de travail, de faire naître l’envie de les parcourir et d’expérimenter diverses techniques. C’est pourquoi le programme proposé inclut exercices pratiques collectifs ou individuels, périodes de discussion et écoute de contes, et enfin un temps de mise en pratique.

Les stagiaires racontent d’abord à partir de l’oral (chaîne orale) puis à partir de l’écrit (conte apporté pour le stage). Ils mettent en route leur mémoire pour les comptines, et leurs capacités de création pour nourrir leur répertoire. Ils expérimentent les supports, leurs atouts et leurs contraintes.

Le temps entre les deux sessions permet d’expérimenter ce qu’on a travaillé pendant la première session. La deuxième session permet, après un bilan en grand groupe de tester des améliorations, puis de repartir avec des pistes de travail précises.

Les temps de chant et de partages de comptines, apportées à la fois par la conteuse et par chaque participant(e) permettent d’ouvrir la discussion sur les « enfantines », leur utilité et comment s’en constituer un répertoire.

Ces moments de chant et de détente corporelle permettent à la fois une respiration dans le cours du stage, une approche de répertoire avec toutes ses variantes culturelles, une prise de conscience que le corps entier parle quand on raconte, surtout à des tout petits.

Le travail à plusieurs, avec ou sans supports, permet d’oser des expérimentations grâce au soutien du groupe et d’amplifier les possibilités de créativité de chacun.e.

Divers documents envoyés à l’organisateur par la conteuse en amont du stage seront transmis aux stagiaires avant la formation.

Chaque participant-e arrivera à la première session avec un conte traditionnel pour jeunes enfants(durée maximum 10′) à travailler ainsi que quelques comptines et jeux de doigts en fouillant dans sa propre mémoire, ou en questionnant les « ancien.ne.s » autour de soi, ou dans les ouvrages de collecte locale.