Le public de l’art du conte contemporain
Sa formation. Les outils de diffusion disponibles (revues, ouvrages, média divers). Pour une histoire de l’art du conteur contemporain.
Résumé des chapitres précédents,
Lisibilité de l’art du conteur contemporain, ce qui fait art, le répertoire, la place des programmateurs,
A l’ordre du jour du séminaire, le public avec deux angles de réflexion :
1/ Analyse
Le public : qui est-il ? qui vient écouter ? quel regard avons nous sur le public ? quelle est sa formation (par qui, comment)? Pourquoi le public vient-il voir/écouter les conteurs ? comment est-il informé ? quel(s) lien(s) avec les institutions ?…
2/ L’artiste conteur
Est il au service d’une demande ? si non, quelle est sa démarche, sa vision du monde ? comment en parle t il ?
Les participant-es présentent leurs expériences de conteuses et conteurs et différencient d’emblée entre public captif ou non captif .
1. Publics captifs ?
Ce sont les publics rencontrés en institution : hôpital, prison,, maison de retraite, établissement pour handicapés, école, soit les lieux où l’institution est organisatrice de la venue du conteur.
* Des expériences diversifiées
– Dans le cadre de la culture à l’hôpital, le public est « captif », voire empêché. Importance d »une relation privilégiée avec chaque personne, formation du cercle. A l’hôpital le travail se fait en amont et aval avec le médiateur (important d’inclure le personnel dans le projet), à l’école, on se heurte parfois au désengagement des enseignants. (Véronique Aguilar, conteuse)
– Expérience du public de la prison de femmes à Cayenne
Pas de médiateur. Les détenues étaient libres et volontaires pour venir écouter, expriment un besoin affectif (beaucoup de mères de famille privées de leurs enfants). Est ce là la raison de leur présence ?
Comme dans le conte « La mère des contes », d’Henri Gougaud, la parole d’une femme désamorce la violence.
Le public des tout petits pourrait être aussi considéré comme captif. Ils ne choisissent pas de venir.
Importance de la médiation (parents et/ou enseignants, éducateurs…) et de l’installation (espace narratif, position d’écoute…), préparation à l’écoute. (Françoise Diep, conteuse)
– Sur la commune de la Gand’Combe, conteur invité en matinée scolaire. La salle était bondée (il fallait remplir au maximum; réalité de la rentabilité), le public pas préparé, résultat une mauvaise expérience. (Anne Dambrin, bibliothécaire retraitée)
– Autre public captif en maison d’accueil spécialisée, personnes lourdement handicapées, réactions fortes et sonores qui peuvent perturber, nécessite de la préparation. (Catherine Maure, conteuse)
– Expérience en crèches, maison de retraite,
Le contact se fait en amont, prise de contact directe avec le public, s’intégrer à lui (une forme de médiation ?).
En écoles, nécessité de faire comprendre (d’imposer ?), le besoin de changer l’espace (classe) pour une présence vivante des réactions (en dehors des bras croisés, bien sages pour écouter) (Paule Latorre, conteuse)
– Expérience: une médiation préparée s’est transformée en contrat non respecté (lieu, âge du public, horaire, installation…) : se pose alors la question de conter ou pas. En crèche, on interroge les éducateurs pour entendre ce qu’ils ont à dire des enfants. (Françoise Cadène, conteuse)
– Expériences très différentes en écoles, collèges, crèches et au Roy Hart Théâtre : difficile de transposer.
Les enseignants ont le souci de la pédagogie dans une institution pas souple ; besoin de parler beaucoup pour caler un projet. (Suzy Platiel parle du mythe comme outil pédagogique…). Expériences pour des publics spécifiques (handicap mental, enfants accidentés de la route) : gros choc émotionnel, réactions imprévisibles des auditeurs, public captif mais grande réception. Expériences avec des jeunes en réinsertion sociale (obligés d’assister au stage) : le corps était en jeu, dérapage très rapide, obligé d’arrêter le stage. Le travail sur le corps est toujours subversif. (Agnès Dumouchel, conteuse)
– Expérience d’un public captif en école, centre aéré, bibliothèque d’hôpital (gérontologie). A l’hôpital, les personnes âgées ont été installées et les enfants placés devant, pas de mixité ; résultat insatisfaisant. Autre expérience en classe : 2 classes venaient écouter et les 2 groupes sont restés bien séparés : grosse difficulté à relier les 2 groupes avec le conte. En centre aéré le cadre est plus souple, le contexte plus ludique, ça fonctionne mieux.
Il y aurait besoin de recontacter les lieux pour un retour constructif pour les deux parties. (Anne Wang, conteuse)
– Expériences d’accueil d’artistes(comédiens, danseurs) au lycée d’Alès. En arrivant, les artistes se positionnent plus en animateurs ; ils ne sont pas toujours des pédagogues et manquent de connaissance de ce public (captif) scolaire. Ils ne peuvent pas se décharger de toute intention pédagogique vis-à-vis d’une classe. Les pratiques artistiques (même reconnues) sont trop souvent considérées comme animations par les institutions. Témoignage de l’enthousiasme des élèves lorsque l’artiste est pédagogue : « quel artiste ! » sinon il ne se passe rien. Il est apparu évident qu’il fallait faire participer les jeunes (classe enseignement technique). La classe artistique se déroulait sur le plateau, les danseurs ont su motiver ; la pratique et la pédagogie ont permis de développer le plaisir d’agir. Une écriture chorégraphique a suivi. Importance de la pratique plutôt que la simple consommation. Certains artistes n’ont pas le goût de la pédagogie et propose des chemins de traverse (engagement de l’artiste) en milieu scolaire, pour oser une proposition différente.
En milieu hospitalier le personnel soignant doit être présent, cela favorise la collaboration entre l’artiste et son univers et le soignant et ses capacités, ce qui en école n’est pas toujours possible. (Josy Mazé, professeur d’enseignement artistique, lycée)
– L’art du conte se réveille au Chili. Expériences en bibliothèque publique : programmation activités conte une fois par semaine; et en extérieur: début difficile, besoin d’éduquer à l’écoute et d’expliquer ce qu’est le conte. (César Munoz, conteur chilien)
* Un questionnement partagé : Conteur ou animateur ?
Difficile encore de faire passer l’intention artistique : nous sommes perçus comme des animateurs pour le divertissement. Cadre scolaire difficile à dépasser, de se positionner.
Nécessité de clarifier les compétences. Qu’est ce que l’artiste apporte en plus ? De différent ? De complémentaire ? Travail de pédagogie ? Quelle est la place de l’enseignant ?
* Conteur et médiateur, quelle relation ?
Rôle du médiateur en tant que force de proposition, de contrainte ? Convaincre les médiateurs que le temps de préparation est important si l’on veut que le « public soit bon ».
La médiation : climat de confiance avec le médiateur ? Partage d’une éthique ?
Le contact se fait en amont, prise de contact directe avec le public, s’intégrer à lui (une forme de médiation ?)
Expérience : une médiation préparée s’est transformée en contrat non respecté (lieu, âge du public, horaire, installation..): se pose la question de conter ou pas.
Les médiateurs, au delà de leur compétence technique, ne connaissent pas forcément le public ni la différence entre artiste (sensibilité) et artisan (savoir-faire).
En crèche, on interroge les éducateurs pour entendre ce qu’ils ont à dire des enfants.
* Quel espace pour le public ?
Public captif (scolaire), pas de contrat entre conteur et public ; le contrat se passe entre conteur et institution
Quelle liberté de choix pour ce public captif ? Jusqu’où est il obligé d’assister aux séances ? Importance de savoir qui est ce public (pathologies, soins…).
Une certaine « invitation » a été faite… question de la diffusion/information. Médiation de celui qui propose la soirée : le public a t il le choix ou pas ?
Comment créer un espace de liberté pour un public captif ?
Nécessaire de faire comprendre (d’imposer ?) le besoin de changer l’espace (classe) pour une présence vivante des réactions (en dehors des bras croisés, bien sages pour écouter)
* Et le conteur ?
Contexte à préciser: projet pédagogique, artistique ou d’animation ? éclaircir les besoins, appui artistique ou pédagogique ? Découvrir le travail artistique (spécifique) ou amener l’enfant à toucher l’art du conte au service de la langue (pédagogique).
Choix possible: le contrat n’est pas respecté. Quelle est notre exigence ? Que fait on ? Le conteur traditionnel ne contait pas si les conditions étaient mauvaise. Un artiste ne peut pas s’exprimer n’importe où, n’importe comment ; un animateur peut essayer.
Le conteur est il formé à tout ? Peut il intervenir partout ? Son art peut-il lui permettre de tout faire ?
Installer un rituel pour changer l’espace habituel, création de l’inattendu qui « ouvre les oreilles »
L’art du conteur = art de l’adaptation ?
Attention au convivial qui peut déranger, mettre en fragilité (enseignement professionnel par ex)
Le corps : pas simple à mettre en mouvement (violence, pudeur)
Des études ont montré que la capacité d’écoute est très différente d’un individu à un autre et peut être favorisée par une « occupation des doigts ».
Public captif, capté, captivé…… celui qui était captif peut devenir enthousiaste (les enfants au départ « captifs » ont découvert le plaisir de venir écouter le conte)
Médiation ? pédagogie ? contrainte ? découverte ? manipulation-communication ? choix ? motivation ?
2. Public « libre »
Qui ? pourquoi est-il là ? quelle est sa formation ? quelles sont ces habitudes ? suivre un artiste, une structure ? accepte-t-il une prise de risque ? qui valide son intérêt ? une structure ?
Expérience d’un public (captif ou pas ?) lors de veillées contées (cadre ; camping, soirée avec contes)
* Des contextes
– Conteur invité lors d’un mariage (familial), le public, pour la plupart néophyte, a été surpris et conquis par le conte. (Anne Dambrin bibliothécaire retraitée)
– Rencontre avec un public qui découvre un moment conté, sans s’y attendre et qui reste (cadre d’une déambulation). Surprise et moment « magique » de la sensibilisation des publics. Expérience d’un public (captif ou pas ?) lors de veillées contées (camping, soirée avec contes). (Catherine Maure, conteuse)
– Au village, tout le monde se connaissait et les personnes se sont « mélangées » : bonne expérience. (Anne Wang, conteuse)
– Diverses stratégies d’approche du public, apéro-conte pour la découverte à une heure inhabituelle, les contes à domicile, proposés en dehors de la période festival, permet au public un contact direct avec les artistes, installe une confiance et petit à petit ce public va venir en soirée, voire à un stage de formation.(Françoise Diep, conteuse)
– Je suis dans la découverte des artistes et des lieux, j’assiste à beaucoup de spectacle (même jeune public), sans attente précise. Suis venue écouter Alain Le Goff « en vrai » après avoir eu une première approche négative (j’aime pas) et cela s’est confirmé après. (Anne Gomez, «public débutante»)
– Veillées de pays en Auvergne, dans des petits lieux, relation particulière au public : soirées animées par Pascal Quéré, le conteur va conter ce qu’il veut
– En soirée familiale il peut se dire encore des histoires. Expérience à Roquedur « La nuit des gros menteurs », petit chapiteau, des histoires préparées par le public (centaine de personnes), le conteur intervient en cas de « creux » ; ça a duré trois ans, pas de financement, une communauté de gens qui se connaissent.
Ma définition du public se fait par rapport aux retours qu’il me fait en fin de spectacle et que je ne prends pas au premier degré. (Serge Valentin, conteur)
– Le jeune public, expérience du festival jeune théâtre à Alès, existence d’un journal de la jeune critique, article pertinent et fine analyse (les copains motivés lisaient). A Palabrages il existe des jeunes reporters radio (8/14 ans), passionnant d’observer les réactions et entendre les questions posées.
3. Des pistes pour comprendre
* La promotion ?
Quel réseau pour quel spectacle ? Reconnaissance institutionnelle ? Quel argumentaire ? Programmation festival différente d’une programmation régulière. Public saisonnier (hiver/été) ?
La découverte d’un/e conteur/euse : la curiosité, la confiance en une institution qui suit l’artiste…
Une attente du public ? Fidélité à un artiste, un style ? Public conteur amateur ?
Au CMLO, environ la moitié du public présent aux spectacles connaît le CMLO.
Mais contrainte de programmation, le public peut être pris en « otage », quelle est la diversité des propositions pour que le public choisisse ?
* Former le public ?
Un public formé, amateur, va porter une information plus éclairée ; il trouvera le moment opportun pour faire découvrir à d’autres au delà du « j’aime/j’aime pas » (par ex pour l’Odyssée par Bruno de La Salle, il est nécessaire d’être prêt à entendre).
Public amateur (qui aime), public érudit (qui cherche)
La médiation offre l’ouverture nécessaire aux différentes voies que le public emprunte pour accéder à l’univers de l’art et de l’art du conte en particulier. Exemple de la danse contemporaine à Alès. Un travail de médiation (pédagogie ?) (Présentation, information, intention) a été mené et a réellement permis d’élargir l’auditoire. Le travail avec Bernard Glandier, danseur, a été possible grâce à une action pédagogique : mettre du sens sur l’acte (au delà de l’hyper rationalité de la société actuelle).
Comment présenter le travail des autres conteurs ? être le médiateur de quelqu’un d’autre.
* Ou découvrir ?
Changement de contrat, le public libre accepte de suivre pour voir
Art du conte pas encore reconnu comme un art à part entière au niveau du tout public. Comment fait-on découvrir l’art du conte
Quoi dire d’un spectacle pour le débarrasser des préjugés ? Qu’est ce que je peux dire pour donner envie à quelqu’un de venir écouter ?
Les stratégies de découvertes sont multiples : relation aux autres arts (musique, danse), mettre du sens au préalable. Chacun découvre et transmet avec sa sensibilité.Ne pas se cantonner au cadre spectacle/scène, il existe une autre façon de prendre en charge le conte, ça serait dommage de s’en priver, une autre forme d’art qui se met en jeu (art de la convivialité, faire sens ensemble…), prendre en charge ce public, le convoquer différemment que pour un spectacle
Certains lieux propices aux échanges après spectacles, important pour la découverte/connaissance des artistes et du conte.
* Et l’art du conteur ?
Le spectacle comme lieu de divertissement (passer un bon moment) ?
Déclencheur d’émotions, plusieurs esthétiques en art (romantique, surréaliste,… le conte encore ailleurs ?) « Faire plaisir, un divertissement » Est-ce de l’art
Si je me dis artiste conteur contemporain, je dois me situer. Pour le conteur traditionnel ce n’est pas un art, c’est l’art de la transmission qui est en jeu, les enjeux sont différents, pas de recherche esthétique spécifique
Chaîne de transmission rompue, quasi impossible de revenir à une transmission « de corps à corps », l’intellect est un dépannage. Les générations des transmetteurs (Volpierre, Pousse, Guers) ne sont pas très valorisées.
Tout n’a pas disparu, il reste des traces au cours de veillées, histoire de chasse…
2 ruptures ont eu lieu : Perrault et Grimm (oral/écrit), passage à société moderne (forme de spectacle)
Ne pas se cantonner au cadre spectacle/scène, il existe une autre façon de prendre en charge le conte, ça serait dommage de s’en priver, une autre forme d’art qui se met en jeu (art de la convivialité, faire sens ensemble…), prendre en charge ce public, le convoquer différemment que pour un spectacle
Nombre de jeunes conteurs cherchent à retrouver les veillées, interaction avec le public, en dehors de l’espace scène.
Enjeu du financement (politique), spectacle et contrat, attente du public. L’art du conte change-t-il à partir de là ? le conte, art populaire, ne l’est plus quand il est programmé en salle.
L’art s’oriente-t-il en fonction de la qualité du public ? Attente du public, de la société désacralisée, besoin de retrouver une cohésion, ritualisation sociale que le conte peut apporter.
4. Retour à l’appareil critique
L’intérêt de l’appareil critique (détecter et définir des styles) serait de ne plus avoir besoin de médiation (ce n’est pas la place du conteur de défendre sa position, d’être juge et partie). Là est la notion d’appareil critique.
Interroger le travail d’un conteur aujourd’hui, c’est voir comment il a fait avancer son travail, quelle est sa démarche. Clarifier le cheminement, qu’est ce que le conte apporte de spécifique ?
Il est possible de ne pas apprécier un spectacle, mais comprendre où en est le conteur (Cf. Poétique de la danse, Laurence Louppe ). Défendre la recherche de l’artiste plutôt que d’énoncer ce qui ne va pas.
Dans quelle recherche s’inscrit un spectacle qui n’est pas abouti ?
Actuellement ne pas se contenter de l’univers du conte, regarder les critiques des autres arts, littérature, théâtre, cirque, marionnette… (répertoire, gestuelle, engagement, démarche, construction…) et trouver les spécificités du conte.
Une critique spontanée, instinctive existe mais il faut y mettre des mots. Cela ne définit pas un style. Pour formaliser la critique, les gens ont besoin de repères, de références
Outil essentiel de la formation du public qui peut analyser (mettre des mots sur l’acte artistique). Sinon pas de communication intelligente sur le spectacle, pas de partage au delà du « j’aime/j’aime pas »
L’appareil critique sert à trouver un outil de communication de plus en plus fin qui a une incidence sur l’artistique, qui fait avancer le travail de l’artiste
C’est un enjeu important pour une plus grande accessibilité et lisibilité, vers l’extérieur.
Pour une histoire de l’art du conteur contemporain
Certains conteurs ont écrit sur leur travail, leur cheminement… Bruno de La Salle, Catherine Gendrin (correspondance avec le CMLO), Catherine Zarcate (enregistrements de 87 à maintenant, suivi, témoin de la démarche)… mais il y a beaucoup de manques encore.
Les archives du conte, des conteurs ? beaucoup de « choses » à capter, si quelqu’un veut faire une critique, il a besoin d’une trace du travail accompli. Or peu de trace sur cet art, un art nouveau ?
Actuellement ce sont les programmateurs/diffuseurs qui ont la parole sur le travail des conteurs. Pouvoir énorme, délégation ?
L’exemple de la danse contemporaine : très tôt les artistes ont pensé à capter leur travail (vidéo) et sont passés par une écriture chorégraphique pour aller plus loin que le point de vue de l’image. Ensuite ils ont demandé à valider ce qui était écrit (mémoire) sur eux et leur travail. Difficile au début (indépendance des critiques, des artistes) le moyen a été trouvé ; souvent par l’intermédiaire des directeurs de compagnie, pas des artistes directement . D’où l’existence d’un archivage conséquent depuis le début du 20è siècle.
Solitude des conteurs ? Une revendication pour l’art du conte ? Rassurant pour les institutions (financement)? Avantages/inconvénients de la lisibilité ? Tout le monde se dit « conteur »…
Les revues ? Une revue spécialisée sur le conte, La Grande Oreille
Pas de critique. Qui veut s’en charger ? Cela manque pour défendre cet art.
Etaient présent.es : Véronique Aguilar, Anne Dambrin, Françoise Diep, Anne Gomez, Anne Wang, Catherine Maure, Josiane Mazé, Paule Latorre, Françoise Cadène, Agnès Dumouchel, César Munoz, Serge Valentin, Evelyne David, Marc Aubaret.
A consulter
« Les Conteurs », André Voisin, ORTF 1964-1972, série de 26 émissions, INA
« Dragons et merveilles. Légendes urbaines et mythes contemporains », Jean-Loïc Le Quellec, Ed.Errances, Coll. Le carnet du Naturaliste, 2013
« L’art du conte en 10 leçon », Présentation de Christian Marie Pons, sous la direction du Collectif Littorale, Planète rebelle, Collection « Regards », Québec, 2077, p.3-12
« Le monde du conte- Contribution à une sociologie de l’oralité », Soizig Hernandez, L’Harmattan, Paris, 2006
« Le conte populaire: approche socio-anthropologique », Michel Valière, Paris, Armand Colin, 2005, coll. Cursus sociologique.
Introduction du colloque de Chevilly Larue, Nicolas Roméas (1994)
Du conte traditionnel au néocontage, Jean-Noël Pelen (1989 CNRS)