Introduction : les enjeux, la problématique – Séminaire 1
Matinée.
Historique du projet
Marc Aubaret fait un compte-rendu de la démarche. Il évoque le travail déjà réalisé depuis 2010 sur ce sujet.
Il rappelle un premier séminaire de trois jours qui s’est réalisé les 7, 8 et 9 Juin 2010 dans les locaux du CMLO et qui réunissait des conteurs et chercheurs venus de plusieurs pays. Ces personnes étaient : Marc Aubaret (Ethnologue et directeur du CMLO) – Fabien Cruveiller (CMLO) – Eloïse Coron (Stagiaire au CMLO) – Jihad Darwiche (Conteur- France, Liban) – Bruno De la Salle (Conteur, France) – Françoise Diep (Conteuse, France) – Michel Hindenoch (Conteur, France)[1] – Stélios Pelasgos (Conteur, Grèce) – Christian-Marie Pons (Prof. Communication Université de Sherbrooke, Québec) – Luigi Rignanèse (Conteur, France) – Pétronella Van Dick (Conteuse, Québec) – Catherine Zarcate (Conteuse, France).
Lors de ce premier séminaire les questionnements s’étaient posés autour de la spécificité de la performance spécifique du conteur, de ses sources, de ses moyens d’intégration, de la spécificité de création (de composition).
Il évoque aussi le séminaire précédent « Editer la littérature orale » qui se questionnait sur les éditions des éléments qu’utilisent aujourd’hui les conteurs pour construire leurs performances et leurs spectacles.
L’objectif de ce séminaire est de : clarifier la spécificité de l’art du conteur contemporain et de fonder un appareil critique permettant une analyse des divers styles aujourd’hui proposés par les artistes nommés conteurs. Il s’agit aussi de fonder des outils permettant à des personnes d’écrire des critiques sur les spectacles et les autres prestations et de penser la mémoire, la captation des œuvres pour fonder une histoire lisible de cet art.
Le principe de ce séminaire est, dans un premier temps, moins de tenter de donner des réponses que de formuler des questions.
Chaque personne se présente, s’exprime sur le sujet et Marc Aubaret problématise les propos.
Des questions ont été posées durant la matinée :
Aujourd’hui, il est presque impossible de lire une critique d’un spectacle de conteur. Pourquoi ?
L’art du conteur contemporain est-il un art spécifique (un nouvel art émergent) ? Dans le cas contraire à quel art pourrait-il être rattaché, à quelles esthétiques ?
Le public semble avoir beaucoup de mal à s’ouvrir vers d’autres personnes que les conteurs ?
Comment ouvrir les prestations et les performances contées à des personnes non initiées ?
Comment trouver des connaisseurs capables de formuler pour tous un discours sur l’art du conteur contemporain ?
Comment favoriser une médiation entre les artistes et le « grand public » ?
Comment construire une parole rendant lisible la spécificité de cet art à tous et chacun ?
A suivre
Participant-e-s au séminaire :
Aguilar Véronique. (Conteuse, Uzès.30 APAC) – Andres Christian. (Conteur, Bessèges 30) – Aubaret Marc (Directeur CMLO, Alès 30)– Crépin Gille (Conteur, Monoblet 30 APAC) – Dambrin Anne (Bibliothécaire, Branoux 30) – Gomez Anne (Conteuse, Montpellier 34) – Lavarec Isabel (Montpellier. 34) – Le Pabic Marie-Thérèse (Enseignante, Alès 30) – Latorre Paule (Conteuse), Mazel-Noury Karine (Conteuse, Paris 75. APAC) – Paita Patricia (Conteuse, Saint Privat des vieux 30) – Wang Anne (Conteuse, Montpellier 34).