Ce séminaire se propose d’analyser les différentes interactions mémorielles pouvant exister entre les autochtones et les allochtones.
La première journée sera consacrée à une revisite et à un éclaircissement des différents concepts et notions nécessaires à notre travail (autochtone, allochtone, territoire, mémoire.
Suivront les questionnements et les propositions d’hypothèses relatives à ces interactions.
Pour structurer notre recherche, nous proposons que dans un premier temps le questionnement sépare la notion de mémoire autochtone et de mémoire allochtone.
Quelques questions (à développer) :
Pour chacune de ces questions, la règle étant de rechercher des éléments qui peuvent confirmer ou infirmer ces hypothèses, toutes interventions (ou autres questions) pouvant les préciser sont les bienvenues.
Autochtone
– Quels sont les éléments (physiques, historiques, économiques, architecturaux, sociaux, anthropologiques) ? qui contribuent à structurer et/ou à fonder une mémoire autochtone (géologie, paysage, relief, hydrographie) ?
– Quelles sont les parts de mémoire consciente et/ou inconsciente qui restent actives (sujettes à action ou réaction) chez les autochtones ?
– À quel moment la mémoire est-elle exprimée en tant que t’elle (ritualité du quotidien, rites familiaux ou collectifs) ?
– Les relations aux ancêtres sont-elles déterminantes dans la reconnaissance en tant qu’autochtone ? Sous quelles formes peut-on les repérer ?
– En quoi les mémoires autochtones peuvent-elles favoriser ou empêcher les relations aux allochtones ?
Allochtone
– Comment se conservent ou se transforment les mémoires au moment de l’immigration ?
– L’immigration favorise-t-elle une volonté de conserver une mémoire et/ou un désir de l’oubli ?
– Comment se transmettent, de façon formelle ou informelle, les mémoires ancestrales et les mémoires de parcours ?
– En quoi cette transmission est-elle importante ? En quoi et comment peut-elle être néfaste ?
– La mémoire allochtone peut-elle être entendue des autochtones ? Sous quelles conditions ? Pour quels effets ?
Les interactions mémorielles
– Dans quelles circonstances, les éléments mémoriels se croisent-ils entre autochtone et allochtone ?
– Quels sont les lieux formels ou informels où peuvent s’échanger les mémoires en question ?
– Quest-ce qui s’échange vraiment ? Les représentations de chacun peuvent-elles être modifiées par un simple échange mémoriel ?
– Quels sont les réels enjeux de ces échanges mémoriels ?
Communications
Marc Aubaret, Directeur du CMLO
– Territoire et mémoire
– Mémoires cévenoles et mémoires allochtones relatives aux immigrations minières comme exemple de notre sujet
Nous restons ouvert à toutes autres propositions de communication.
Les offres de contributions doivent parvenir au CMLO avant le 23 mai 2006.